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Avec Notre Dame, Reine de la Paix, prions et agissons

Versailles son parc et les âmes du purgatoire

afin que NDP ne pas de prier pour elles, même en se promenant ..... !

L’histoire de Clémence est vraie mais racontée de mémoire. L’anecdote du film réalisé à Versailles est authentique, ainsi que le récit de Père Claude.
L’histoire d’Elodie de Montmaurin est imaginaire…
Clémence Ledoux


En 1964, Clémence Ledoux se rendit à Versailles en compagnie de Claude. Clémence n’était pas une femme comme les autres : elle avait un don rare, celui de voir des choses de Dieu. Et cela l’avait conduite dans un vrai chemin d’humilité, à travers de grands ennuis… venant eux aussi de Dieu. Ainsi, dans les années 1930, alors qu’elle était une religieuse de 42 ans, la Vierge Marie lui était apparue. Rien que cela. Et elle lui avait confié une mission : Parler de sa royauté maternelle au monde. Étant religieuse contemplative, elle en avait donc simplement parlé à son cardinal évêque qui, habitué aux fausses mystiques, lui avait ordonné de vivre dans le silence et l’obéissance. Elle avait donc obtempéré, bien certaine que, par un moyen ou un autre, le message passerait dans l’Église.

Or voilà qu’une âme dévouée, ayant des contacts au Vatican, en avait parlé à un prêtre qui en avait parlé au pape, qui avait été très touché. Le pape en avait parlé au Cardinal évêque qui, furieux, avait trouvé dans la désobéissance de Clémence (ce fameux ordre de se taire) une preuve de sa vanité. Il lui avait en conséquence intimé l’ordre de quitter son couvent, de renoncer à la vie religieuse, et de cesser par cet éloignement d’avoir une influence néfaste sur ses soeurs. Il avait dénoncé sa prétention à avoir des apparitions. Elle avait obtempéré.

La Providence est ainsi faite qu’elle aime les humbles personnes qui ne se défendent pas. Aussi, par un chemin étrange, les révélations de Clémence s’étaient retrouvées dans les documents du Concile Vatican II, en 1962, et le pape avait lui-même tenu à ce que figure le texte suivant, presque une définition dogmatique (Concile Vatican II, Lumen Gentium 59) :

« La Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort. »

Cette phrase unique est bien courte cachée dans les documents du Concile. C’est que Dieu aime les choses cachées. Et il promet à celui qui ne reçoit pas sa récompense sur la terre de le récompenser au Ciel. C’est ainsi que Clémence disparut du monde visible. Elle se retira à Bois-le-Roi, au Sud de Paris, en habit de laïque, dans une maison que mit à sa disposition une femme pieuse. Elle fut rejointe par Claude, un jeune séminariste qu’on obligea à choisir entre sa mère spirituelle et son ordination. Avec lui, elle fonda la modeste « Fraternité de Marie Reine Immaculée », en l’honneur de Marie et du texte du Concile. Et la Vierge Marie dit un jour à Clémence : « Claude sera ton prêtre et la Fraternité que je t’ai demandé de fonder portera de grands fruits. » Clémence ne vit jamais cette prophétie se réaliser, du moins de son vivant sur terre…


[Bien après la mort de Clémence, Claude fut effectivement ordonné prêtre dans son vieil âge, comme Clémence l’avait vu. Et la fraternité de Marie Reine Immaculée s’épanouit soudain, dans les années 1980, avec plusieurs dizaines de jeunes. Cette communauté refonda la vocation de Marie et de Jean où le prêtre n’est pas seul mais est accompagné partout dans son apostolat par ses sœurs et amies contemplatives.]

Ames errantes


En 1964 donc, Clémence Ledoux se rendit avec Claude à Versailles pour visiter le château. Lui avait pris sa caméra 8 mm pour filmer l’événement. Il en prenait l’habitude, pressentant qu’il fallait tout garder et tout archiver. Il filma donc Clémence, déambulant dans les jardins du château. Il faisait un soleil radieux et son film était en couleur. Or Clémence semblait étrange, observant partout, à droite, à gauche, comme si elle voyait des choses invisibles. Revenus à Bois-le-Roi, elle lui raconta : « J’ai vu, partout dans les jardins, des gens en magnifiques costumes de jadis. Ils étaient tristes. Ils semblaient errer. » Étrangement, les choses en restèrent là. Vingt ans plus tard, le Père Claude racontait encore cette histoire à ses visiteurs. Personne ne pensa à approfondir cette question. Et pourtant, elle permit aux catholiques, avec d’autres anecdotes du même genre, de prendre conscience de l’existence d’un purgatoire très oublié que saint Bernard connaissait bien à son époque, lui qui raconte ceci (Saint Bernard, Vie de saint Malachie) : « Saint Malachie vit un jour sa sœur qui avait trépassé depuis quelque temps. Elle faisait son purgatoire au cimetière: à cause de ses vanités, des soins qu’elle avait eus de sa chevelure et de son corps, elle avait été condamnée à habiter la propre fosse où elle avait été ensevelie et à assister à la dissolution de son cadavre. Le saint offrit pour elle le sacrifice de la messe durant trente jours. Ce terme expiré, il revit à nouveau sa sœur. Cette fois elle avait été condamnée à achever son purgatoire à la porte de l’Église, sans doute à cause de ses irrévérences pour le lieu saint, peut-être parce qu’elle avait détourné les fidèles de l’attention des Mystères Sacrés ».

Versailles son parc et les âmes du purgatoire
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